Le crowdfunding fait tout simplement ce que les banques ont tendance parfois à négliger : financer les entreprises en démarrage. Les sociétés en perte de vitesse peuvent aussi trouver leur salut dans ce nouveau système de financement.
La banque de plus en plus contournée
La fin probable d’un règne, l’avènement du crowdfunding est en train d’avoir du succès auprès des petites et moyennes entreprises. En effet, il est maintenant possible de soulever des fonds pour créer ou sauver une société auprès des particuliers. Et ce, grâce à des plateformes en ligne sur le web qui sert à récolter des fonds. Pour l’instant, les chiffres ne sont pas encore à jour, mais le procédé commence à générer des dizaines de millions d’euros. Par ailleurs, le processus est moins compliqué que les demandes de prêts bancaires.
Le crowdfunding est un moyen de récolter des fonds auprès de particulier. Pour cela, le demandeur doit élaborer un dossier. Ensuite, il s’inscrit dans une plateforme de levée de fond sur Internet et présente son projet. Comme pour la banque, ses documents doivent présenter la société, les équipes, les produits, le bilan, les perspectives, le montant recherché… Aucune information permettant de connaitre précisément l’entreprise ne doit pas manquer. Cela permettra aux futurs donateurs d’avoir une idée précise de ce que comment leur argent va être utilisé.
Les démarches de la réussite
Quand le dossier est déposé, la plateforme lance l’appel. Il faut savoir que cet appel se fait à l’international. Par exemple, si la société fabrique des petites voitures pour enfants avec des matières recyclées, un environnementaliste en Australie peut aimer l’idée et placer son argent. Tout comme un autre qui se trouve en Mongolie. Du moment qu’ils sont connectés sur la plateforme, ils peuvent voir l’annonce. Ce qui veut dire que les sources d’argent sont presque illimitées. Dans certains cas, les dons dépassent largement le montant demandé.
Bien que le système se base surtout sur un élan du cœur, le demandeur doit bien avoir en tête que les donateurs sont des investisseurs. Donc, ils s s’attendent que l’entreprise rapporte. Celle-ci doit donc être gérée au mieux pour être rentable. En parallèle, pour rassurer les investisseurs, le gérant doit toujours les tenir informé de l’évolution du projet. Avec des rapports clairs et précis, il pourra espérer redemander des fonds si besoin. Cela facilitera la décision de ses bailleurs. Il lui faut donc établir une stratégie.
La présence sur les réseaux sociaux
Comme le principal outil utilisé est Internet, il faut donc avoir beaucoup de répondant sur de réseau. Un dossier ne suffit plus pour présenter un projet. Les réseaux sociaux sont des canaux incontournables pour passer des informations. L’entreprise doit ainsi avoir des comptes ou des pages sur les réseaux sociaux les plus réputés. Les contenus doivent également être mis à jour. Une société qui possède un site web est aussi mieux considérée par les donateurs. Ces canaux doivent refléter l’esprit et le professionnalisme du projet.
Une concurrence rude
Le crowdfunding gagne de plus en plus de succès. Par contre, les demandes sont de plus en plus nombreuses sur les plateformes. Raison pour laquelle, le demandeur se doit d’être le plus impeccable possible dans sa démarche d’appel de fonds.